Pourtant ce sont de multitudes d’échecs qui ont conduit à votre réussite, et tout cela a commencé dès votre prime enfance. L’échec est inhérent à l’aventure humaine.
« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. » Nelson Mandela.
Attraper un objet, commencer à marcher, faire du vélo, etc., ces gestes simples ne sont devenus évidents qu’après de cuisants échecs, laissant même parfois de douloureux souvenirs. Nous avons tous surmonté ces moments plus ou moins difficiles parce que nous avons su apprendre de nos échecs, en tirer les enseignements, et développer des stratégies pour les surmonter.
Il n’y a pas de réussite sans ratage, ni persévérance et les échecs sont autant d’étapes nécessaires vers notre accomplissement.
À l’école comme ailleurs, face à l’échec, tout est une question de posture. Le combattre ainsi que le considérer comme un ennemi sournois, culpabilisant, ne font qu’aggraver la situation, alors qu’apprendre à s’en servir peut devenir un véritable tremplin. L’échec permet de mesurer ses limites, de s’affirmer et de comprendre le monde à un moment donné. Rien n’est définitif.
Lorsque vous essayez quelque chose et échouez, vous savez que ce n’est pas le bon chemin et qu’il faut en prendre un autre. Grâce à l’échec, on devient plus conscient des raisons qui ont fait que nous nous sommes trompés. Et ça nous permet de trouver une meilleure manière d’atteindre nos objectifs.
« En médecine ou en sciences, si vous vous engagez dans une voie sans issue, vous apportez une réelle contribution, car les autres sauront que ce n’est pas la peine de s’engager à nouveau dans cette voie. Les journalistes appellent ça un échec. Et donc les politiques ne sont pas prêts à innover et à prendre des risques. » Michael Bloomberg
Finalement, un échec ne devient négatif que si vous le considérez comme tel, si vous savez vous en servir, au contraire, il devient un excellent moteur de motivation, de créativité, de persévérance, de résilience. L’échec est une étape nécessaire dans le processus d’apprentissage.
« Un cerveau performant est un cerveau qui fait des erreurs puis qui s’adapte. L’erreur est formatrice, et non un simple manquement par rapport à une norme. » Hippolyte Gros
Surtout, n’oubliez pas, VOUS êtes extraordinaire !