Si tel est le cas, vous possédez sans aucun doute cette capacité à être sensible au vivant et à comprendre l’environnement dans lequel vous évoluez, c’est ce que le psychologue et chercheur Howard Gardner nomme « l’intelligence naturaliste ».
Dans son ouvrage appelé “Les intelligences multiples” parue en 1983, la théorie d’Howard Gardner suggère que chaque individu possède à la naissance un échantillon de 8 intelligences – une sorte de boîte à outils disponible et utilisable, que l’on enrichit au cours de la vie au gré des expériences vécues.
Selon lui, « nous naissons tous intelligents, nous développons tous un profil d’intelligences qui est unique, et nous avons le pouvoir de modeler notre profil d’intelligences à notre convenance en travaillant ».
Alors, si l’intelligence naturaliste n’apparaît pas, pour vous, comme un outil de première nécessité, vous pouvez toujours la développer quels que soient votre âge et votre parcours ; vous découvrirez sûrement un potentiel insoupçonné.
Cette force revêt un aspect cognitif, une capacité à comprendre et à utiliser ses connaissances en matière d’environnement et d’écologie. Elle se matérialise par la collecte, par le classement ainsi que par l’étude des éléments de la faune, de la flore et du monde minéral.
L’intelligence naturaliste couvre également un aspect émotionnel, une faculté à être sensible et à se sentir attiré par tout ce qui touche aux animaux, aux végétaux, aux insectes et aux minéraux. C’est le plaisir que l’on éprouve à passer du temps dans la nature, à prendre soin des animaux, à cultiver un jardin et à s’entourer de plantes.
Cette intelligence nous ancre dans des projets environnementaux (recyclage, récupération, aménagement…) qui visent à préserver la biodiversité dont nous avons besoin.
« Prendre soin de la nature, c’est garantir une bonne santé à l’humanité. »
Nacira Boukli-Hacene