Toutes les habiletés mobilisent trois étapes – perceptive, cognitive et motrice – qui varient quantitativement selon la tâche à opérer. Le niveau de compétence de ces habiletés s’exerce sur trois domaines essentiels – les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être – que l’on pourrait traduire par des habiletés cognitives, motrices et sociales.
De nombreux paramètres peuvent intervenir dans la qualité des apprentissages des habiletés comme la persévérance, la concentration, l’attention, la motivation, la volonté, les aptitudes, les intelligences dominantes, la gestion des émotions, le contexte.
Mais pour bien les maîtriser, autant commencer tôt. Par exemple, il est très important de développer les habiletés sociales dans le cadre des premiers apprentissages, car elles conditionnent pour beaucoup la manière dont nous allons nous comporter avec les autres tout au long de notre vie. Évidemment, rien n’est définitif, mais les choses seront bien plus difficiles à modifier. Ce constat se vérifie aussi avec les autres habiletés.
De même, avoir des aptitudes dans certains domaines ou bénéficier d’une intelligence dominante qui correspond à l’habileté que l’on souhaite développer favorisera les apprentissages. Si l’on prend à nouveau les habiletés sociales, avoir une intelligence émotionnelle dominante facilitera sa progression.
Vouloir développer sa vitesse de traitement des chiffres, c’est-à-dire les habiletés cognitives qui peuvent être définies, entre autres, comme le temps que prend une personne pour faire une tâche mentale, sera favorisée par une intelligence logico-mathématique dominante.
De même avec les habiletés motrices, posséder une intelligence corporelle dominante aidera le sportif, le couvreur, l’ébéniste, le peintre, le pâtissier, à renforcer la maîtrise de ses gestes métiers.
Surtout, n’oubliez pas, VOUS êtes extraordinaire !